Lancée le 31 juillet, l’offensive britannique dans les Flandres a pour objectif de chasser les Allemands des ports essentiels de la Manche et de détruire les bases des U-boots sur la côte. Après des mois de combat, dans des conditions effroyables, les troupes allemandes tiennent toujours la crête de Passchendaele dans la région d’Ypres, en Belgique. C’est principalement pour enlever de la pression aux forces françaises installées dans le sud que les Britanniques se lancent dans la troisième bataille d’Ypres, aussi appelée la bataille de Passchendaele. Sir Douglas Haig, commandant des forces britanniques, lance une offensive pour s’emparer de chemins de fer allemands stratégiquement situés dans le pays occupé et de bases sous-marines allemandes installées le long de la côte. Les Canadiens arrivent dans les Flandres à la mi-octobre pour prendre la relève des troupes australiennes et néo-zélandaises, Sir Douglas Haig leur donne l’ordre de remporter la victoire. Le 6 novembre, les Canadiens et les Britanniques lancent l’assaut pour prendre le village dévasté de Passchendaele. La tâche de prendre le « fameux » village revient au 27e bataillon de la Ville de Winnipeg, ce qui est fait ce jour-là. Le 10 novembre, après avoir débouté les contre-attaques des forces ennemies, les Canadiens lancent la dernière attaque de la bataille et éliminent les Allemands de l’extrême est de la crête. C’est en surmontant des difficultés quasi inimaginables que les soldats canadiens y parviennent. Les Britanniques perdent environ 275 000 des leurs à Passchendaele contre 220 000 pertes pour les Allemands, ce qui fait de cette bataille une des plus meurtrières batailles d’usure de la guerre. Passchendaele, souvent décrit comme le creux de la vague de l’effort de guerre britannique, demeure le symbole des combats terribles et meurtriers du front occidental.
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La bataille de Passchendaele, sur le front de Passchendaele, à l’est d’Ypres, est un symbole frappant de la folie et des massacres insensés qui marquent la Première Guerre mondiale. Le Corps canadien, une formation de 100 000 hommes, s’y rend à la mi-octobre 1917.