Dans l’opinion autrichienne et allemande, la France, en adoptant le régime républicain, prend la voie de la dégénérescence. Les militaires et dirigeants préjugent notamment qu’un régime conduit par des civils, est incapable de faire la guerre de façon efficace.
La Russie inquiète davantage. Son influence sur les Balkans et les territoires slaves, est considérée comme une menace de l’équilibre européen. Cette peur de la Russie est un puissant facteur d’unité nationale en Allemagne et en Autriche-Hongrie. Le chancelier allemand Bethmann-Hollweg déclare même à la tribune du Reichstag qu’une «explication décisive entre Slaves et Germains est inévitable».