Mutineries chez les poilus

Irina Gaber . . .

Dans les tranchées, les soldats sont exténués par près de 3 années d’une guerre qui devait être courte mais qui n’en finit pas, soumis des conditions de vie extrêmes. Révoltés par la stratégie militaire des vagues d’assaut meurtrières et inutiles, ils commencent à se mutiner, surtout les Français. Vite maté et à l’aveugle par la hiérarchie militaire, cet esprit de rébellion est aussi motivé par les idées révolutionnaires des soldats russes qui insufflent l’internationale sociale dans les rangs et dont le pays, passé sous contrôle bolchévique après la Révolution de février, commence à se retirer du conflit.