La trêve de Noël

Irina Gaber . . .

Désormais, les armées ennemies se font face sur un front de 700 kilomètres, de la mer du Nord à la frontière suisse. Les positions se figent jusqu’à l’été 1918. Mais en cette trêve de Noël, les lignes des tranchées sont si proches que les soldats ennemis s’entendent chanter Noël et sentent leurs odeurs de repas. Certains hissent des drapeaux blancs et fraternisent. L’année s’achève sur une avancée allemande décisive à l’Ouest sur le territoire français et une résistance au rouleau compresseur russe à l’Est. Le Kaiser Guillaume II peut être confiant pour 1915. Ses adversaires sont d’un courage héroïque, mais pauvres en artillerie lourde, mitraillettes et munitions. Ils semblent dépassés par l’incomparable organisation allemande.