De la « crise de juillet » à la guerre en août

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La Serbie, conciliante, réfute seulement le sixième point sur les dix de l’ultimatum, qui exige l’immixtion de fonctionnaires austro-hongrois dans ses affaires intérieures, une atteinte inacceptable à sa souveraineté nationale. Ce refus d’obtempérer est le prétexte attendu par l’Autriche pour déclencher les hostilités (Si vous coupez l’immixtion, mettre Berchtold). Le comte Leopold Von Berchtold, ministre des affaires étrangères de l’empire austro-hongrois, envoie un télégramme dont la conclusion est sans équivoque : « L’Autriche-Hongrie se considère désormais en guerre contre la Serbie ». Les Serbes mobilisent leur armée.